Le méningocoque
Le germe responsable de la méningite à méningocoque est Neisseria meningitidis, une bactérie assez répandue dans la population puisque 10 à 15% des individus sont des porteurs sains (sans symptôme), le germe se logeant dans la gorge et l'arrière-nez.
En dehors de quelques rares infections pulmonaires, généto-urinaires ou respiratoires (sinusites, conjonctivites), le méningocoque est responsable de méningites et de septicémies..
Selon leur structure, on distingue plusieurs sortes de méningocoques. Treize types ont ainsi été décrits, mais dans les pays occidentaux, ce sont principalement les types B (env. 2/3 des cas) et C (env. 1/3 des cas) qui sont en cause pour les méningites.
En Suisse, les infections méningococciques invasives touchent surtout les enfants de moins de 5 ans (avec un pic de fréquence à l'âge de 4 mois), et les adolescents. L'incidenc annuelle semble être en augmentation et se situe en 2000 à 2.5 cas pour 100'000 habitants. Sous nos latitudes, les pics de fréquence annuels se siteuent en hiver et au début du printemps. Des facteurs climatiques ainsi que des infections rhinopharyngées préalables semblent jouer un rôle dans le déclenchement de la maladie.
Le traitement classique est une antibiothérapie qui doit être commencée le plus tôt possible. Lors de la découverte d'un cas de méningite dans une collectivité, les antibiotiques sont proposés à toutes les personnes qui ont été en contact avec le malade.