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La maladie

Notons d'abord que cette maladie n'a aucun rapport avec les oreilles (comme son nom pourrait le faire penser), mais touche les parotides (glandes salivaires situées en avant des oreilles). Elle est transmise par un virus présent dans la salive et se manifeste par de la fièvre et un gonflement douloureux des glandes salivaires. Dans près d'un tiers des cas toutefois, la personne infectée ne développe aucun symptôme.
Les complications possibles, rares chez l'enfant, peuvent être une méningite virale (bénigne), une inflammation du pancréas, des ovaires ou des testicules. Cette dernière complication est très rare avant la puberté.

La maladie

Comme la rubéole et les oreillons, la rougeole est due à un virus qui se transmet par la salive. Les premiers symptômes apparaissent dix à quinze jours après un contact. Une fièvre, souvent élevée, pré­cède une éruption sous forme de plaques rouges sur le visage s’étendant par la suite à l’ensemble du corps. Ces symptômes sont toujours accompagnés d’une toux et d’une conjonctivite. Après environ quatre ou cinq jours, l’éruption s’atténue et la fièvre diminue. Pneumonie ou otite sont des complications possibles. Les complications graves (encé­phalites) sont rares et les chiffres avancés par les instances officielles sont volontairement alar­mistes. Dans nos pays industrialisés, la mortalité a baissé spectaculairement avant l’introduction du vaccin.

Une issue fatale reste rarissime et touche des enfants ou adultes dont les défenses sont affaiblies.

Dans les pays en voie de développement, par contre, la mortalité peut dépasser les 10 %, en rai­son d’une mauvaise santé immunitaire liée à la mal­nutrition, à la mauvaise qualité de l’eau potable, mais aussi à la présence d’autres maladies infec­tieuses, notamment la tuberculose.

La disparition des maladies infectieuses étant attribuée à la vaccination seule, l’idée d’une sup­pression des maladies d’enfance a logiquement germé chez les promoteurs. Avant la vaccination systématique, la rougeole conférait une immunité permanente, ce qui expliquait sa fréquence dans l’enfance et sa rareté chez l’adulte.

Rougeole : comment survivre à la panique

La Suisse fait face depuis fin 2006 à une épidémie de rougeole qui a touché plus de 2'000 personnes à ce jour. La peur de cette maladie réputée bénigne est abondamment exploitée par les médias et les informations les plus fantaisistes sont diffusées. Ainsi  le journal Le Matin-Dimanche du 28 février 2008 cite l'Office fédéral de la santé publique qui annonce 15 à 40 morts par année ce qui est totalement farfelu. La mortalité annoncée serait de 1 sur 1'000 cas, mais aucun décès n'a été déclaré dans l'épidémie en cours.

La maladie
Deux à trois semaines après transmission du virus par la salive, la maladie se manifeste par la tuméfaction douloureuse de nombreux ganglions de la nuque, accompagnée d'un peu de fièvre et d'une éruption discrète de taches rosées débutant au visage et s'étendant ensuite au tronc et aux extrémités. Cette éruption disparaît après trois jous. Les complications sont rares et bénignes chez l'enfant, plus fréquentes chez l'adulte (inflammations articulaires notamment).
La rubéole est donc une maladie généralement bénigne, passant parfois même inaperçue. Cependant, survenant chez la femme enceinte au cours des trois premiers mois, elle peut provoquer des malformations du foetus.