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Ce vaccin n’est pas dirigé contre le cancer du col de l’utérus, mais contre un certain nombre de virus qui peuvent être associés à ce cancer.

Il semble établi que ce type de cancer n’existe pas en l’absence du virus, d’où l’affirmation que la pré­vention de l’infection chronique par le vaccin pré­vient le cancer qui y est associé.

Dans le monde, ce cancer serait en fréquence le deuxième des cancers de la femme après celui du sein. En réalité, 80 % des cas sont recensés dans les pays en voie de développement. Dans nos pays, grâce notamment aux contrôles de dépistage, ce cancer est de plus en plus rare et son pronostic bien amélioré. En Suisse, le cancer du col de l’utérus n’arrive qu’au 15e rang en fréquence et est en constante diminution. Moins de 80 femmes en meurent chaque année (soit au 21e rang en termes de mortalité).

Ajoutons que ce cancer touche avant tout les femmes âgées car entre le moment de l’infection par le papillomavirus et l’apparition d’un éventuel cancer, plusieurs décennies peuvent se passer, pen­dant lesquelles la muqueuse du col utérin se modi­fie. Le frottis gynécologique tous les deux à trois ans, fortement conseillé, permet de déceler ces modifications et d’agir avant qu’un cancer ne se développe.

Les papillomavirus ou virus HPV (Human Papilloma Virus) forment une famille qui comprend plus d’une centaine de membres parmi lesquels les virus responsables des verrues banales et des condy­lomes. La transmission s’effectue par la peau ou par voie sexuelle. Le virus fait rarement des lésions sur la verge de l’homme et, pour les deux sexes, l’infec­tion est indolore.

Les vaccins

Noms de marque : Gardasil®, Gardasil 9® et Cervarix®.

Le Gardasil® et le Cervarix® contiennent 2 souches virales pouvant être associées au cancer. Le laboratoire MSD vient de mettre sur le marché le Gardasil 9® qui contient désormais 6 souches virales associées au cancer et 3 apparaissant dans les verrues anales et génitales. Cette nouvelle formule suggère que les 2 souches initiales ne sont plus suf­fisantes, et que les personnes vaccinées auraient remplacé les souches vaccinales par d’autres. Comme cela est arrivé pour le pneumocoque. Est-ce à dire qu’il faudrait revacciner avec le Gardasil 9® les femmes qui auraient reçu le premier Gardasil ?

Ces vaccins sont obtenus par génie génétique. On y trouve plusieurs adjuvants dont l’aluminium et le borax.

La vaccination comprend deux injections en l’espace de 6 mois. La durée d’action du vaccin est inconnue. Depuis quelques années, elle est propo­sée gratuitement en milieu scolaire pour les filles et, tout récemment, également pour les garçons.

Ce qu’on ne vous dit généralement pas

  • Infection HPV ne signifie pas cancer

Dans l’immense majorité des cas, une infection HPV guérit spontanément en 6 à 12 mois. Les autres évoluent vers une infection chronique (dys­plasies). Et seule une minorité de ces dysplasies vont évoluer en cancer après plusieurs décennies.

  • Le vaccin ne couvre pas toutes les infections HPV

Cette vaccination ne couvre au mieux que 2 ou 6 virus ne pouvant être associés au cancer sur la trentaine alors qu’il en existe une trentaine. Récemment, plusieurs études ont démontré que la vaccination provoque une sélection de souches virales non contenues dans le vaccin. Certaines de ces souches se révèlent à haut risque de cancer et sont plus fréquemment retrouvées chez les per­sonnes vaccinées.

  • L’efficacité contre la prévention du cancer est encore inconnue

Les essais effectués chez l’être humain avant commercialisation n’ont pas duré plus de 4 ans. Il n’y a eu aucun cancer, tant chez les personnes vac­cinées que chez celles non vaccinées. Les lésions précancéreuses sont moins fréquentes chez les vac­cinés si l’on ne regarde que celles dues aux souches contenues dans le vaccin. Par contre, si on regarde l’ensemble des lésions précancéreuses, toutes souches confondues, le bénéfice de la vaccination semble infime.

  • Vacciner à 12 ans, est-ce utile… ou rentable ?

À ce jour, on ne peut affirmer que ce vaccin effectué à 12 ans diminuera le nombre des cancers survenant à 65 ans. Au contraire, un des risques potentiels d’une vaccination à grande échelle pour­rait être de retarder l’infection à un âge plus avancé, âge où le taux de guérison spontanée est moindre.

Et les effets secondaires du vaccin ?

Le système de santé américain de vaccino-vigilance a recueilli, jusqu’au 29 janvier 2018, 55 788 déclarations d’effets secondaires dont 5381 hospitalisations, 2 467 cas avec des séquelles per­sistantes et 306 décès. Ces chiffres doivent être corrigés sachant que seul 1 cas sur 10, voire 1 cas sur 100, est déclaré.

Des craintes se font jour sur la possibilité d’une altération de la fertilité. Quelques cas, encore rares, d’insuffisance ovarienne ont été décrits (avec pour conséquence une stérilité). Ces cas ont été publiés dans des revues scientifiques reconnues. La fré­quence de ces cas peut être masquée par le fait que les jeunes filles vaccinées sont souvent sous contra­ception. C’est d’autant plus préoccupant que le Gardasil® contient entre autres des adjuvants du borax, connus pour altérer la fertilité et du polysor­bate 80 connu pour provoquer des déformations de l’ovaire chez les rates.

Référence : Qui aime bien, vaccine peu ! - Edition 2018

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