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Dans un site consacré aux vaccins, il n’est pas possible de passer sous silence ce vaccin qui n’existe pas mais dans lequel la population mondiale met tout son espoir.

Les coronavirus sont des habitués des êtres humains. Quatre d’entre eux sont considérés comme sans gravité. Ils seraient la cause de 15 à 30 % des rhumes courants.

Récemment ont été identifiés trois types de coronavirus responsables de graves pneumopathies :

Le SARS-CoV, dont l’épidémie 2002-2004 a déclenché une alerte mondiale de l'OMS. SARS signifie Syndrome Respiratoire Aigu Sévère. Apparue en Chine la maladie a fait 774 morts Elle est considérée comme éradiquée depuis 2004.

Le MERS-CoV, celui du syndrome respiratoire du Moyen-Orient apparu en Arabie saoudite en 2012. 449 victimes seulement du fait du faible nombre d'individus atteints. Cette maladie, qui semble liée à la proximité avec les chameaux existe toujours.

Le SARS-CoV-2 ou Covid-19, apparu en Chine en 2019, il est responsable de la pandémie actuelle.

La panique collective engendrée par l’extrême dramatisation de cette infection sera difficile à surmonter, le sentiment d’urgence permettra de commercialiser un vaccin en étant dispensé des longues procédures de sécurité et d’efficacité habituelles. Comme ce fut le cas pour le vaccin contre le papillomavirus : sous prétexte qu’il s’agissait d’un vaccin anticancéreux, la peur du cancer permettant d’échapper aux procédures de rigueur.

De même le prix sera sans doute à la hauteur de l’inquiétude populaire, et l’adhésion à la vaccination sera probablement massive sans campagne publicitaire supplémentaire. Si l’ambiance actuelle se prolonge l’obligation pourrait même être exigée par une partie de la population. 

Voici donc un marché prometteur, et c’est sans doute pourquoi 130 vaccins sont actuellement dans les éprouvettes dont une dizaine est en phase d’essais cliniques chez des êtres humains.

Cependant on peut prévoir certains obstacles techniques car les coronavirus sont des virus instables prêts à muter, comme le virus influenza de la grippe classique dont le vaccin est toujours en retard d’une année et doit être modifié à l’occasion de chaque mutation. Les tentatives de faire un vaccin contre le SARS de 2002 ont échoué.

Enfin des vaccins contre le Covid19 expérimentés chez des animaux ont montré un phénomène de facilitation, ce qui veut dire que les individus vaccinés sont plus facilement ou plus gravement infectés que les non-vaccinés, comme ce fut le cas pour le nouveau vaccin Sanofi de la dengue qui a dû être retiré pour avoir provoqué en 2019 des cas de dengue mortels.

Rappelons que la grippe ordinaire tuerait annuellement en moyenne 600'000 personnes dans le monde. L’âge avancé des victimes fait que cette affection ne réduit pratiquement pas leur espérance de vie et qu’elle n’est pas considérée comme un problème de santé majeur. Au 10 mai le covid-19 avait tué 280'000 personnes appartenant majoritairement au même groupe d’âge. On peut légitimement se demander pourquoi cette mortalité, relativement modérée a-t-elle donné lieu à des mesures sanitaires coercitives d’une telle ampleur.